Auteurs : Dr. A. Afzalian (Eng-PhD), Dr. N. de San (MD), Prof. M. Zizi (MD-PhD).

Cet article a été publié en Carte blanche dans le Vif, le 18/01/22. 

Depuis plus de 22 mois, nous avons appris à vivre comme les variables d’ajustement d’une politique d’urgence sanitaire, censée par définition être éphémère, sans en évaluer correctement les coûts et les bénéfices. Après près de deux ans, nous pensons qu’il est urgent de trouver des solutions plus rationnelles et proportionnées à cette crise.1

Nous sommes convaincus que la plupart de nos concitoyens sont responsables et minimiseront leurs risques et ceux des personnes vulnérables qui les entourent si des mesures adéquates leur sont proposées librement. Nous pensons que la responsabilisation et la confiance sont plus efficaces et obtiendront plus d’adhésion que l’obligation, car elles permettent à chacun de réagir de manière proportionnée et d’adapter les mesures à leur situation propre. Le plan top-down seul, et qui ne s’appuie pas sur une importante contrepartie initiée de type bottom-up fait penser à du micro-management, bien connu pour être contre-productif. Un tel plan ne peut bien fonctionner sur le long terme, ni apporter une qualité de vie satisfaisante car il ne respecte pas les libertés individuelles, le libre arbitre et l’autonomie, bases indispensables à l’épanouissement et à la vie des personnes, ce qui fait partie intégrante de la santé telle que définie par l’OMS, dans une société évoluée.

Nous pensons qu’aujourd’hui, le rôle du gouvernement n’est plus d’imposer mais de proposer pour que chacun puisse choisir librement et avoir la possibilité de se confiner chez lui, de télétravailler, de porter un masque, de se faire vacciner mais uniquement s’il le désire. Il y a d’autres mesures que nous pensons au moins aussi importantes et qui nous permettraient de bien mieux vivre avec le virus. Ces mesures ne nous semblent pas ou trop peu développées et devraient urgemment être mise en œuvre :

 Nous pensons à la ventilation en intérieur et si nécessaire la filtration de l’air, le renforcement structurel des hôpitaux, le traitement ambulatoire précoce, une véritable politique et campagne de sensibilisation à la santé publique et de prévention, et aussi des mesures ciblées sur les personnes les plus à risque avec par exemple un service d’aide à la distribution des courses à domicile pour les plus fragiles en période de recrudescence épidémique.

Le recul montre que les pays qui ont immédiatement fermés leurs frontières et ainsi empêché la propagation du virus ont pu éviter ou limiter la première vague. Quand le virus circule déjà fortement, comme c’est le cas aujourd’hui, ou comme ce fut le cas pour le confinement de novembre 2020 pris après le pic épidémique, il semble qu’implémenter des mesures moins strictes comme le télétravail, la quarantaine en cas de symptômes, recommander aux citoyens d’être prudents et de respecter les gestes barrière – ce qu’ils ont tendance à faire naturellement en cas de pic épidémique –  pourrait être aussi efficace et moins pénible et coûteux que d’imposer des mesures plus strictes pour tous comme le confinement obligatoire.2

Les personnes qui sont le plus impactées par les mesures de fermetures sélectives et les confinements sont principalement celles, plus jeunes, qui n’ont rien à craindre du virus. Il est bien établi que la maladie touche beaucoup plus sévèrement les personnes âgées (moyennes d’âge des décès typiquement supérieure à 82 ans) et avec de sérieuses comorbidités.3 Leur facteur de risque est typiquement 1000 fois supérieurs aux personnes dites non-à-risque, qui elles sont très peu impactées. Les données du CDC américain reportent que 90% des personnes hospitalisées, 97% des patients en soins intensifs et 98 % des personnes décédées avaient au moins un et le plus souvent plusieurs facteurs de risques préalables. Selon un rapport de l’Institut supérieur de la santé italien, il apparaît que 97,1 % des personnes décédées du covid présentaient déjà entre une et cinq comorbidités.

Il semble donc raisonnable de penser que prendre soin de sa santé et de son immunité sont très importants et efficaces pour réduire le risque de forme grave du covid et nous ne comprenons pas comment après près de deux 2 ans, une véritable politique et campagne de sensibilisation à la santé publique et de prévention n’ont toujours pas été mises en place. D’autant plus que ceci aurait un impact important pour d’autres maladies comme les maladies cardiovasculaires, et les cancers qui représentent la majorité des hospitalisations et des décès. Nous rappelons par ailleurs que, pour l’année 2020 en France, le poids des patients covid dans l’activité hospitalière a été de 2 à 4 %, calculés en nombre d’admissions ou de jours d’hospitalisations respectivement, et que le covid n’est que le révélateur d’un problème structurel des hôpitaux décrié depuis de nombreuses années par le personnel soignant. Il nous semble qu’il serait grand temps de s’en occuper et de le régler autrement qu’en privant les citoyens de leur droits et libertés fondamentales et en masquant, maintenant, même les enfants dès six ans pour une maladie qui ne les concerne pas.4

Aucun masque (ou aucune autre mesure telle que le CST ou même le CST+) ne peut s’approcher de l’efficacité d’une aération ou ventilation suffisante, qui supprime plus de 95 à 99% des contaminations, technique en fait simple à mettre en œuvre, non-discriminatoire et peu couteuse comparée à toutes les alternatives. Comment expliquer la lenteur de sa mise en œuvre, alors qu’elle aurait déjà pu sauver de nombreuses vies et permettre un retour à une vie plus normale pour tous ?

Si le vaccin réduit le risque de forme grave du covid, il ne le supprime pas. Durant le dernier pic épidémique, plus de 2/3 des hospitalisations en USI étaient des personnes complètement vaccinées.5 S’acharner sur le faible pourcentage restant de la population pour la contraindre à se faire vacciner contre son gré ne changera pas fondamentalement la situation, d’autant plus sur les personnes non-à-risques. Cela ne peut servir d’excuse pour cacher le fait que notre système hospitalier souffre du manque de volonté politique d’investissement et du fait d’avoir découragé le traitement ambulatoire précoce. Même si nous n’avons pas de traitement absolu contre le virus, il existe de nombreux protocoles pour en atténuer les symptômes. Ce sont ces complications et pas directement le virus qui tuent et traiter pour les atténuer ou les prévenir rapidement réduit donc les formes graves et les décès.6

Il faut environ 3 semaines pour que le vaccin soit effectif et différentes études montrent que le risque d’attraper le covid augmente d’au moins 40 % durant cette période, ce qui pourrait être lié à un risque d’immunosuppression temporaire.7 C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles on ne vaccine normalement pas en période épidémique. Les vaccins sont peu efficaces pour bloquer la transmission. Leur efficacité diminue de façon significative après environ 20 semaines après la seconde dose, et après 10 semaines pour la 3è dose et le variant Omicron.

Bien que certains continuent à soutenir qu’il participerait à affaiblir les chaînes de transmission, cet effet ne se rencontre pas dans la vie réelle.8 La théorie qui s’impose et s’observe aujourd’hui sur les variants est qu’une vaccination générale peu efficace contre la transmission, combinée avec un virus qui mute rapidement, produit une pression de sélection qui force l’émergence de formes résistantes du virus aux vaccins actuels.9 Dans ce cas, la véritable action solidaire consisterait à réserver l’efficacité des vaccins anti-covid aux populations les plus faibles. Pour les populations non à risque, l’infection procurerait l’avantage d’une immunité plus large – donc plus robuste aux mutations du virus – et durable.10 Omicron plus contagieux, montre pour l’instant un taux d’hospitalisation et une mortalité très faible justifiant d’autant plus cette stratégie.11

Au niveau éthique, le choix de la vaccination doit se faire en tenant compte de la balance bénéfice-risque individuelle. Or, si les bénéfices sur la durée se découvrent au fur et à mesure, nous connaissons encore moins les effets indésirables à long terme des vaccins du covid. Il faut parfois de nombreuses années avant d’identifier un problème. Par exemple, une inflammation des parois endothéliales du système cardiovasculaire liée à la protéine de spike du vaccin en circulation pourrait augmenter le risque de problèmes cardiaques à 3 ou 5 ans12 ou la vaccination pourrait affecter l’immunité de telle sorte à augmenter la susceptibilité au covid ou à d’autres maladies à long terme.13

Sur les effets à court terme, même s’ils sont rares, on sait déjà d’après les données de pharmacovigilance qu’après chaque injection au moins une personne tous les quelques milliers a des effets secondaires graves impliquant une hospitalisation, des mises en jeu du pronostic vital, des séquelles ou des décès. Ceci concerne en Belgique plus de 2600 personnes.14 Bien que tous ces cas ne soient pas nécessairement liés au vaccin, il est bien connu que seulement quelques % des effets graves sont déclarés via la pharmacovigilance car c’est un système passif. Pour les myocardites ou les chocs anaphylactiques, des effets indésirables pourtant bien identifiés de ces vaccins du covid, les études de suivi actif montrent une incidence de 1 sur 3000 à 1 sur 6000 à comparer aux chiffres de pharmacovigilance typiquement reportés dans les médias de 1 sur 50.000 à 1 sur 200.000.15

La balance bénéfice – risque est donc douteuse, surtout pour les populations les moins à risques comme les jeunes16 et les personnes déjà immunisées.10 Dans ces conditions, la seule solution éthique et proportionnée possible, conformément à toutes les réglementations internationales et droits fondamentaux des personnes est le consentement libre et éclairé.

Dr Aryan Afzalian
Docteur en Sciences Appliquées, spécialisé en Physique de l’état solide, modélisation quantique atomistique et nano-, opto- et bioélectronique.

Dr Nour de San
Consultante indépendante. Docteur en médecine, spécialisée en biologie clinique (immunologie et microbiologie), anciennement responsable de la gestion des risques en découvertes et développement de l’unité Vaccine de GSK. Chargée de mission en support à la gestion de la crise COVID à l’hôpital Erasme d’avril 2020 à mai 2021.

Prof Dr Martin Zizi
MD-PhD, Biophysique Moléculaire, Hygiène et Santé Publique, Ex- Directeur Epidémiologie et Biostat, ex-Inspecteur Biodéfense ONU, ex-Directeur Scientifique au département Défense, ex-président de Comité d’Ethique.

Annexe 1 : Rapport effets indésirables sérieux et balance bénéfices – risques par tranche d’âge de la base de pharmacovigilance américaine du VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System).



Références et Informations Supplémentaires

1 La létalité a chuté grâce à l’amélioration significative de la prise en charge des malades, le nombre important de personnes possédant des anticorps suite à une infection naturelle (soit plus de 40% de la population selon les estimations et l’évolution des tests sérologiques en Europei et aux Etats-Unis [i10]), une majorité de personnes à risque vaccinées et, maintenant, la létalité réduite du nouveau variant omicron.11 Sur le long terme, l’objectif ne peut plus se résumer à diminuer la transmission du virus à n’importe quel prix.  Le contrôle de la dispersion virale est d’ailleurs un projet impossible à réaliser, a fortiori lorsque ce virus mute constamment et est partagé avec de nombreux animaux. Des solutions alternatives basées sur de multiples nouvelles stratégies qui prennent en compte l’information accumulée depuis le début de la pandémie et plus respectueuses des droits fondamentaux des personnes doivent être appliquées.

i 14.4% en Novembre 2021 en BE, 33% en Juin 2021 en Suisse, et entre 7 et 10% d’augmentation par vague épidémique et sans doute plus avec les nouveaux variants. Le professeur Finn, de l’université de Bristol et conseiller du gouvernement britannique en matière de vaccins estimait en Août 2021 que 40 à 50% des enfants ont déjà été infectés https://www.bbc.com/afrique/monde-55400773.

2 S’il existe des modèles qui montrent l’intérêts des confinements, il est souvent difficile de décorréler l’impact des diverses mesures successives sur la diminution de l’épidémie, ni de bien estimer les paramètres utilisés [npi1], comme le nombre de personnes naïves à la maladie mais non susceptibles d’être contaminées (par exemple par immunité croisée [i11]) et donc le seuil d’immunité collective. Ceci pourrait avoir faussé les conclusions et surestimé le bénéfice des mesures les plus strictes [npi2]. Il existe, par ailleurs, de nombreuses autres études, dont des études rétrospectives utilisant des méthodes statistiques comparatives qui n’ont pas observé de corrélation positive dans la vie réelle de ces mesures strictes sur la diminution des hospitalisations et des décès (voir par exemple [npi1], [npi3], l’article du American Institute for Economic Research qui cite et résume pas moins de 35 références scientifiques [npi4] ou une compilation de références scientifiques et leur résumés [npi5]).

3 Voir par exemple :  John P.A. Ioannidis, “Infection fatality rate of COVID-19 inferred from seroprevalence data”, Bulletin of the World Health Organization, 14 October 2020 ;
R. N. Kostoff et al., Why are we vaccinating children against COVID-19?,,Toxicology Reports, Vol. 8, 2021,pp. 1665-1684, https://doi.org/10.1016/j.toxrep.2021.08.010;
https://covidrationnel.be/2021/11/14/lettre-ouverte-a-nos-elus-et-nos-medias/ ; https://www.iss.it/documents/20126/0/ReportDecessi_per+COVID+2019_ITA19ottobre.pdf/

4 A nos yeux, masquer les enfants entraîne plus de problèmes de santé, ainsi que des destructions cognitives et comportementales, pour un gain illusoire.

5 Pour la période du 15 au 28 novembre selon les chiffres officiels de Sciensano, 73.6% des personnes hospitalisées et 67.6% des personnes en soins intensifs sont des vaccinés. En effet, pour la période du 15 au 28 novembre : 4115 personnes étaient hospitalisées dont 1085 non-vaccinées soit 26.4% et 749 personnes se trouvaient en Unités de Soins Intensifs (USI) dont 243 non-vaccinées soit 32.4% (cfr. covid-19.sciensano.be, rapports hebdomadaires). Pour la période du 8 au 21 novembre : 3542 personnes étaient hospitalisées pour Covid dont 976 non-vaccinées soit 27.5% et 656 personnes se trouvaient en Unités de Soins Intensifs dont 230 non-vaccinées soit 35.1%.

6  Pour traiter les symptômes et prévenir les complications on peut donner par exemple des fluidifiants, des antibiotiques contre les surinfections bactériennes, des anticoagulants, sans parler des antiviraux et anticorps monoclonaux… Voir son médecin permet aussi de rassurer – l’être humain n’est pas une machine et l’effet placebo ou nocebo en sont l’illustration – et le système immunitaire est impacté négativement par le stress.

7 Une augmentation significative du risque de contamination dans les premières semaines post-vaccination fut observée par diverses études. Des flambées épidémiques furent également observées. Cela fut d’abord attribué à un changement d’attitude sociale des primo vaccinés.  D’autre part, un risque d’immunosuppression temporaire est un effet possible de la vaccination, et une chute temporaire du taux de lymphocytes et de neutrophiles fut observé dans les études du vaccin Pfizer et Astrazeneca respectivement. Pour une discussion plus approfondie nous renvoyons à la communication du British Medical Journal. Une publication récente a également trouvé un mécanisme de dérégulation du système immunitaire adaptatif lié à la protéine Spike. Une autre publication a montré que cette protéine circulait dans le sang et ne restait pas au site d’injection.

8 Une étude américaine a montré la même charge virale chez les cas covid vaccinés et non-vaccinés. Une large étude britannique a montré la même chose et un taux de transmission aux cas contacts à domicile très similaire pour les vaccinés et pour les non vaccinés. Une autre étude n’a pas trouvé de corrélation positive entre le taux de vaccination et la réduction de la transmission (en fait, il y avait même une tendance légèrement négative de l’impact de la vaccination) ni en comparant les pays dans le monde entier, ni en comparant les différents états américains. En de nombreux endroits, la proportion de cas positifs est plus importante chez les vaccinés que chez les non vaccinés, comme par ex. sur les données de Public Health England (PHE, table 2, p. 13). Ceci, malgré que les règles en place pourraient favoriser de tester plus les non-vaccinés, par ex. pour voyager, que les vaccinés. Certains experts qui nous avaient prédit la fin de l’épidémie à 70 puis 80% de vaccinés, nous prédisent maintenant qu’il faudrait attendre un seuil de 95% de vaccinés, cependant même dans les endroits 100% vaccinés comme Gibraltar ou la ville de Waterford en Irlande des pics épidémiques très importants ont été observés.

9 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34873910/ ;
https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1002198 ;
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.19.21262139v2 .

10 Les dernières publications scientifiques estiment que l’immunité après infection confère une protection à vie contre les formes graves [i3, i4, i5, i6], et cela indépendamment de la sévérité de la maladie [i5], et typiquement entre 1 à 2 ans contre les possibilités de réinfection et de transmission [i7, i8, i9] ; ce qui serait sans-doute le plus efficace pour contribuer à l’immunité de groupe. Une large étude [i8, i9] incluant 700 000 personnes en Israël, montre que ceux qui sont guéris d’une infection préalable du covid auraient en moyenne 13 fois moins de chance d’être de nouveau positifs et 27 fois moins de chance de développer des symptômes que les personnes vaccinées. La différence entre l’immunité acquise par infection naturelle ou vaccin dépend de divers facteurs comme l’antigène utilisé et le mode d’injection. Infection ou vaccin, c’est le même système immunitaire qui doit faire des anticorps dans un cas (infection naturelle) sur tout le virus, dans l’autre cas (vaccins à ARN ou à adénovirus, basés sur la protéine spike uniquement) juste sur un bout du virus, la protéine spike qui est une des parties les plus mutables du virus. Ceci explique que l’infection procurerait l’avantage d’une immunité plus large – donc plus robuste aux mutations du virus. Des vaccins de nouvelles générations basés sur de multiples protéines ou sur un virus entier inactivé comme le vaccin Français de Valvéna sont donc des alternatives intéressantes. L’infection naturelle donne des anticorps dans les muqueuses nasales et de la gorge (les IgA) et dans le sang (IgG), le vaccin procure surtout des anticorps dans le sang (IgG) car les muqueuses ne sont pas directement stimulées par la voie d’injection intramusculaire. Une différence dans la teneur d’IgA dans le lait maternel de mères ayant eu le covid et de mères vaccinées fut par exemple constatée. L’immunité mucosale est importante pour la protection contre la réinfection et la transmission des maladies respiratoires. Ceci explique que l’immunité conférée par les vaccins actuels du covid soit peu efficace à ce sujet. Pour pallier à ce problème, des chercheurs travaillent sur des vaccins ou des techniques de prévention par spray nasal.

11Omicron plus contagieux, montre un taux d’hospitalisation et une mortalité très faible : Les dernières données du Public Health England montrent par exemple : PHE data 31 dec : 704 562 (212 019 + 492 543) cas – 981 hospitalisations, et 75 décès soit : 1/718 hospitalisation, 1/9394 mort ou 0.01 % de décès (CFR). Ce taux semble s’être déjà stabilisé et ne devrait donc plus augmenter fortement, par ex : PHE data 19 dec : 116 682 cas – 104 hospitalisations, 12 décès soit ~1/1000 hospitalisation, et ~1/10.000 mort (CFR). NB. CFR (case fatality rate) = rapport #décès / # malades, qui ne tient compte que des cas testés. Il était d’environ 1 à 2% pour la souche initiale. Le taux de létalité réel de la souche originelle (= Infection fatality rate ou IFR, tenant compte de toutes les personnes contaminées, ceci s’obtient typiquement en faisant des tests de sérologie sur un échantillon représentatif de la population) est plus faible, en moyenne 0.23% toute tranche d’âge confondues et 0.05% pour les moins de 70 ans. Pour comparaison le CFR et l’IFR de la grippe sont de 1 et 0,1% environ.

12 Bien que l’on ait travaillé depuis 30 ans sur les technologies ARN en général, il s’agit d’une grande première pour leur déploiement à grande échelle. De plus, même pour les vaccins plus classiques, on a besoin de tester chaque vaccin pendant de nombreuses années pour en connaître les effets spécifiques à long terme. Il faut parfois de nombreuses années avant d’identifier un problème [v1, v2, v15], d’autant plus que nous ne pourrons pas compter sur les études randomisées en cours car une majorité du groupe placebo s’est fait vacciné après 6 mois [v15]. Par exemple pour les vaccins utilisant la protéine de spike comme antigène (ARNm, à vecteur viral…), il a été montré que cette protéine à elle seule peut causer des inflammations des parois endothéliales [v3, v4, v5] si elle circule en quantité suffisante. Ceci pourrait augmenter le risque d’événements thrombotiques [v6, v7], de cardiopathies [v8, v3, v5] ou de maladies neurodégénératives sur le long terme [v9, v10, v4]. Or, ni la dose fabriquée par le corps, ni la circulation ne sont contrôlées et il a été montré que la protéine de spike circulait dans le sang contrairement à ce que l’on pensait initialement [v11]. Un des mécanismes possibles est que l’immunité cellulaire va attaquer et détruire les cellules qui fabriquent du Spike et la protéine est libérée dans le sang [v11, v12]. Les études de biodistributions n’ont pas été fournies pour les divers vaccins du covid sous autorisation d’urgence [v1]. Pfizer a cependant fourni une telle étude à la demande explicite du gouvernement japonais. Cette étude montre que l’ARN lui-même pourrait directement circuler dans le sang et s’accumuler en quantité non négligeable dans des organes comme les ovaires, la moelle épinière et les ganglions lymphatiques… et donc y générer directement la production de protéine de spike [v12]. Un calcul rigoureux, fait par le virologue et Professeur de médecine émérite Jean-Michel Claverie et publié sur son compte Linkedin, montre que la quantité de particules d’ARN injectée lors de la vaccination mRNA Pfizer et Moderna (1.35×1013 et 4.67×1013 respectivement) est largement supérieure à celle d’une infection naturelle. Un malade (dans son ensemble) produit entre 1 et 100 milliards (109 à 1011) de virus au pic de l’infection, et est considéré comme très positif avec une valeur de PCR Ct=24, ce qui correspond à 2.106 virus/ml (millilitre) dans ses sécrétions nasales. L’injection de ces vaccins ne mime donc absolument pas le processus d’infection naturel par le SARS-CoV2, mais constitue une modification locale de la concentration en ARNm totalement non physiologique pour les cellules qui l’incorporent dont les conséquences sont peu connues. Il faut aussi rappeler que seul environ 50% des brins d’ARN correspondent à des molécules intactes, le reste étant constitué de « morceaux » mal définis. Ces calculs stériques posent aussi la question de la quantité de protéine spike produite par le corps et si celle qui circule pourrait être largement supérieure en cas de vaccination à celle qui circule pour une personne faisant un covid grave.  Finalement, la protéine de spike pourrait également inhiber les mécanismes de réparation de l’ADN dans le noyau des cellules et le système immunitaire adaptatif. Ces mécanismes jouent un rôle dans la prévention du développement des tumeurs par exemple [v13].

13 L’un des risques des vaccins contre les coronavirus pourrait être d’aggraver la maladie par un renforcement dépendant des anticorps ou effet ADE (Antibody Dependent Enhancement), dû à des anticorps peu neutralisants, spécialement sur des infections ultérieures et des nouveaux variants qui échappent aux anticorps. Cet effet ADE a été démontré pour certains virus comme celui de la Dingue, Ebola, le HIV, RSV et justement la famille des coronavirus.  Ce concept est lié à celui du péché antigénique (antigenic sin). La première immunité adaptative spécifique acquise contre un virus est déterminante pour les infections ultérieures. En effet, si notre corps rencontre à nouveau le virus, il va se baser sur ces anticorps spécifiques pour construire sa réponse immunitaire. Si le virus a muté de telle sorte qu’il échappe à ces anticorps, la réponse pourrait être inadéquate et faciliter l’infection plutôt que de la bloquer. Si l’on présente un épitope étroit de type monoclonal avec un vaccin, comme c’est le cas pour les vaccins basés sur la protéine spike seulement,10 le corps lors d’une infection ultérieure aura tendance à fabriquer des anticorps plus étroits auquels le virus pourrait plus facilement échapper. Dans son rapport de surveillance du vaccin anti-COVID-19 de la semaine 42, l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni mentionne d’ailleurs à la page 23 que les niveaux d’anticorps N (ceux sur la nucléocapside) semblent être plus faibles ou inexistants chez les personnes qui contractent l’infection après deux doses de vaccination que chez les personnes non vaccinées. D’autres études ont montré que l’ARN des vaccins mRNA, qui est génétiquement modifié pour, entre autres, en allonger la durée de vie, pourrait induire des réponses différentes que lors d’une infection naturelle et désactiver l’immunité innée (la première ligne de défense du corps).

14 Ceci concerne en Belgique, au 13 décembre 2021, plus de 2600 personnes pour 19 869 073 millions de doses administrées et 8 862 234 Belges vaccinés au moins une dosei et par exemple plus de 10 000 personnes en Australie qui ont subi des effets indésirables importants pour 37,8 millions de doses de vaccin. Notre analyse des bases de données américaines du VAERS nous donne en moyenne 1 cas très grave par 2000 vaccinés environ. Une analyse de la balance bénéfices – risques par tranche d’âges s’y trouve également. En Europe la base de données EudraVigilance receuille les déclarations spontanées d’effets indésirables. Au 1er décembre 2021, un total de 471 824 cas suspectés d’effets indésirables pour le vaccin Comirnaty (mRNA Pfizer) y étaient déclarés pour un total de 479 millions de doses. 5962 de ceux-ci reportaient un décès.

iL’Agence fédérale des médicaments belge (AFMPS) indique qu’elle a reçu 32 676 notifications d’effets secondaires. Soixante et un pour cent de ces effets secondaires étaient considérés comme non graves (fièvre, douleurs musculaires, malaise et réactions au point d’injection), 31% ont entraîné une incapacité de travail ou une obligation de quitter le domicile, 8% – soit plus de 2600 personnes – ont entraîné une hospitalisation, et 242 décès.

15 Pour déterminer les effets secondaires, les études randomisées sont les plus efficaces. Leurs limitations statistiques liées aux tailles des échantillons, le fait que le placebo n’est pas neutre, et d’autres biais méthodologiques [v1, v2, v12, v14], rendent difficile de connaître les effets rares, en deçà d’environ entre 1 cas sur 100 et 1 cas sur 1000. Il est connu que seulement environ 1% à maximum 10% des effets graves sont déclarés via les systèmes de pharmacovigilance passive (par ex. [p1, p2, p3, p4, v12]), qui sont chargés d’identifier ces risques lors du déploiement en population. Les estimations pour les vaccins du covid ne font pas exception et un facteur de sous reporting entre 10 et 40 fois semble typique en comparant la fréquence d’études de surveillance active et les bases de données pour les effets graves [p3, p4, v12].  Pour les chocs anaphylactiques, deux études montrent une incidence de 2,47 cas par 10.000 injections [p3] et 2,042 cas par 10.000 doses administrée [p4] (soit environ 1 cas par 4000 à 5000 injections). Alors que d’après les bases de données passives du VAERS, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américain estime ce taux à environ 5 cas par millions (1 cas par 200.000 injections), soit une sous-estimation d’un facteur de 40× (environ 2,5% d’effets reportés).

Les myocardites et péricardites (inflammation des muscles cardiaques) sont un autre risque reconnu des vaccins ARN – car l’incidence post vaccination peut être jusqu’à 20 à 40 fois supérieure à celle attendue normalement pour les tranches d’âges les plus touchées – pour les hommes en dessous de 50 ans et les femmes en dessous de 30 ans – d’après les données du CDC. Ces effets font l’objet d’une surveillance de pharmacovigilance accrue. Pour les adolescents mâles (la tranche d’âge la plus à risque), les études de suivi actif, censées capturer plus de cas indésirables et donc être plus proches de la réalité, montrent une fréquence d’environ 1 cas par 3000 à 6000 injections, par ex. :
Les statistiques américaines de la FDA p. 23 et 24 : 1 myocardite par 5000 injections, dans la base hospitalière OPTUM (US healthcare claims database OPTUM) contre 1 sur 15.000 dans les bases de données du VAERS pour les adolescents mâles.
En Israël entre 1 / 3000 et 1 / 6000 (https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1244/rr-10  et https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2109730).
Les chiffres de pharmacovigilance passive pour l’ensemble de la population reportent eux des cas de 1 pour 50.000 à 1 par 100.000. Nous analysons les statistiques de myocardites par tranche d’âge, sexe et type de vaccin de la base de données du VAERS ici.

16 Le risque du covid pour les enfants et les jeunes est extrêmement rare. Il est d’environ 1 chance sur 50.000 d’entrer aux soins intensifs et 2 chances par millions de décès. Il s’agit d’enfants présentant de sérieuses comorbidités et qui sont à risques élevés pour d’autres maladies comme la grippe (Covid-19: Risks of severe illness in children shown to be very low in largest study yet).

Les risques du covid long chez les enfants sont aussi très rares (Long COVID uncommon in children, analysis finds, Long Covid in children ‘nowhere near scale feared’ – BBC News).

De plus, le covid long est une maladie encore mal étudiée, mal définie et peu comprise. Il pourrait être lié, au moins en partie, à d’autres facteurs comme le stress dû entre autres à l’épidémie. Une étude a par exemple montré que, à part le symptôme de la perte temporaire d’odorat qui avait une claire corrélation avec la maladie, les personnes qui pensaient avoir eu le covid sans que cela soit confirmé par un test d’anticorps avaient des symptômes de covid long plus persistants que ceux dont on pouvait confirmer qu’ils avaient eu la maladie.

Le système immunitaire inné des enfants est plus efficace que celui de l’adulte pour se défendre et éliminer rapidement le covid, ce qui est sans doute une des raisons pour lesquelles ils sont protégés contre les formes graves du Covid-19 [i12]. Ceci expliquerait aussi que les enfants soient rarement symptomatiques et peu actifs dans la chaîne de transmission du coronavirus [e1, e2, e3, e4, e5]. Le variant delta, plus contagieux, pourrait avoir augmenté, dans une certaine mesure, leur possibilité de transmettre la maladie – il y a peu de données et pas de consensus [e2] –, mais ils restent peu contaminés et ne sont pas plus à risque [e2, e4, e6].  Les enfants pourraient même développer des anticorps sans jamais être testés positifs et sans être contagieux (voir par ex. Note de l’INSERM : Voici pourquoi les enfants font moins de formes grave de la Covid-19). Une étude a mesuré que le nombre de particules aérosols exhalées chez les malades du coronavirus augmentait avec l’âge et l’indice de masse corporelle et qu’il était plus faible chez les enfants [e8].

Nous avons peu de recul et de données pour calculer la balance bénéfice-risque des enfants. Par exemple pour les myocardites, le chiffre d’1 cas sur 50.000 a été utilisé pour calculer la balance bénéfice – risque de la tranche des enfants de 5 à 12 ans. Le chiffre réel n’est pas connu car les données de l’étude pour le vaccin Pfizer de phase 2-3 dont nous disposons aujourd’hui (les études sont toujours en cours et dureront encore 2 ans) sont basées sur un suivi moyen de 2,3 mois et sur 2268 enfants (1517 dans le groupe vaccin et 751 dans le groupe placebo. Le bénéfice est calculé sur la réponse d’anticorps mesurée (immuno-bridging) car il n’y a eu aucun cas grave ou aucune hospitalisation recensés chez les enfants vu leur extrêmement faible risque. L’infection, sans danger pour les enfants, leur procurerait l’avantage d’une immunité large et durable, efficace contre la transmission.10 L’éthique médicale ne permettant pas de donner un traitement aux enfants qui ne leur procure pas un avantage direct, on ne peut que se poser la question de ce qui justifie de les vacciner avec un produit sous autorisation d’urgence, vu les risques supplémentaires que cela fait encourir aux enfants.12 Nous ne connaissons ni la durée (cfr. Comirnaty | European Medicines Agency (europa.eu) question: how long does protection from Comirnaty last?), ni l’efficacité pour réduire la transmission, mais l’on peut s’attendre à des résultats similaires à ceux de chez l’adulte, c-à-d peu probants.8

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Références


L’immunité 

[i1] Heffron AS, McIlwain SJ, Amjadi MF, Baker DA, Khullar S, Armbrust T, et al. (2021) The landscape of antibody binding in SARS-CoV-2 infection. PLoS Biol 19(6): e3001265. https://doi.org/10.1371/journal.pbio.3001265 : SARS-CoV-2 infections may trigger antibody responses against multiple virus proteins, not only the spike protein, which is an advantage to protect against new variants and immunity escape.

[i2] Antibody Evolution after SARS-CoV-2 mRNA Vaccination, https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.07.29.454333v2 : L’infection par le SRAS-CoV-2 produit des réponses des cellules B qui continuent d’évoluer pendant au moins un an. Au cours de cette période, les cellules B mémoires expriment des anticorps de plus en plus larges et puissants qui sont résistants aux mutations trouvées dans les variants préoccupants. Now published in  https://www.nature.com/articles/s41586-021-04060-7

[i3] Turner, J.S., Kim, W., Kalaidina, E. et al. SARS-CoV-2 infection induces long-lived bone marrow plasma cells in humans. Nature 595, 421–425 (2021). https://doi.org/10.1038/s41586-021-03647-4.

[i4] Had COVID? You’ll probably make antibodies for a lifetime https://www.nature.com/articles/d41586-021-01442-9, doi: https://doi.org/10.1038/d41586-021-01442-9

[i5] SARS-CoV-2 elicits robust adaptive immune responses regardless of disease severity, https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(21)00203-6/fulltext

[i6] https://www.nytimes.com/2021/05/26/health/coronavirus-immunity-vaccines.html

[i7] https://www.washingtonpost.com/outlook/2021/09/15/natural-immunity-vaccine-mandate/

[i8] Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.24.21262415v1

[i9] Priscilla Kim, BA, MS, Steven M Gordon, MD, Megan M Sheehan, BS, Michael B Rothberg, MD, MPH, Duration of SARS-CoV-2 Natural Immunity and Protection against the Delta Variant: A Retrospective Cohort Study, Clinical Infectious Diseases, 2021;, ciab999, https://doi.org/10.1093/cid/ciab999 : SARS-CoV-2 infection is highly protective against reinfection with the Delta variant. Immunity from prior infection lasts for at least 13 months. Countries facing vaccine shortages should consider delaying vaccinations for previously infected patients to increase access

[i10] Vaccinating people who have had covid-19: why doesn’t natural immunity count in the US? BMJ 2021;374:n2101 doi: https://doi.org/10.1136/bmj.n2101 : The US CDC estimates that SARS-CoV-2 has infected more than 100 million Americans, and evidence is mounting that natural immunity is at least as protective as vaccination.

[i11] Kieran Dee, Daniel M Goldfarb, Joanne Haney, Julien A R Amat, Vanessa Herder, Meredith Stewart, Agnieszka M Szemiel, Marc Baguelin, Pablo R Murcia, Human rhinovirus infection blocks SARS-CoV-2 replication within the respiratory epithelium: implications for COVID-19 epidemiology, The Journal of Infectious Diseases, 2021;, jiab147, https://doi.org/10.1093/infdis/jiab147Virus-virus interactions influence the epidemiology of respiratory infections. Human rhinoviruses cause the common cold and are the most prevalent respiratory viruses of humans. Here, we examined the replication kinetics of SARS-CoV-2 in the human respiratory epithelium in the presence or absence of rhinovirus. We show that human rhinovirus triggers an interferon response that blocks SARS-CoV-2 replication. Mathematical simulations show that this virus-virus interaction is likely to have a population-wide effect as an increasing prevalence of rhinovirus will reduce the number of new COVID-19 cases.

[i12] Loske, J., Röhmel, J., Lukassen, S. et al. Pre-activated antiviral innate immunity in the upper airways controls early SARS-CoV-2 infection in children. Nat Biotechnol (2021). https://doi.org/10.1038/s41587-021-01037-9

Interventions non-pharmacologiques 

[npi1] https://www.levif.be/actualite/belgique/la-tyrannie-du-risque-zero-gouvernance-eclairee-ou-dystopie-sanitaire-carte-blanche/article-opinion-1411437.html

[npi2] « Estimating the herd immunity threshold by accounting for the hidden asymptomatics using a COVID-19 specific model » : journals.plos.org/plosone, https://doi.org/10.1371/journal.pone.0242132

[npi3] Assessing mandatory stay‐at‐home and business closure effects on the spread of Covid-19:  https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/eci.13484

[npi4] https://www.aier.org/article/lockdowns-do-not-control-the-coronavirus-the-evidence/

[npi5] https://inproportion2.talkigy.com/do_lockdowns_work_2021-01-15.html 

Statistiques et Santé publique :

[sp1] https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/02/04/covid-19-traiter-les-gens-rapidement-avec-la-premiere-ligne-medicale-est-la-seule-sortie-coherente-a-cette-crise-A5QYG4IUPFHD7B3AK2KSNYTVGI/

[sp2] John P.A. Ioannidis, “Infection fatality rate of COVID-19 inferred from seroprevalence data”, Bulletin of the World Health Organization, 14 October 2020, https://www.who.int/bulletin/volumes/99/1/20-265892.pdf

[sp3] https://www.cdc.gov/pcd/issues/2021/21_0123.htm

[sp4]  https://covidrationnel.be/2021/11/14/lettre-ouverte-a-nos-elus-et-nos-medias/

[sp5] https://www.iss.it/documents/20126/0/ReportDecessi_per+COVID+2019_ITA19ottobre.pdf/11374e03-48f7-d516-f5c2-240a91af1f69?t=1634643235212

[sp6] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf

[sp7] https://www.rtbf.be/info/societe/detail_greve-que-se-passe-t-il-dans-les-hopitaux?id=10242833

Vaccine

[v1] Doshi P. Covid-19 vaccines: In the rush for regulatory approval, do we need more data? BMJ 2021; 373 :n1244,  https://doi.org/10.1136/bmj.n1244

[v2] Peter Doshi, Will covid-19 vaccines save lives? Current trials aren’t designed to tell us, BMJ 2020;371:m4037, https://doi.org/10.1136/bmj.m4037

[v3] Suzuki YJ, Gychka SG. SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of COVID-19 Vaccines. Vaccines (Basel). 2021;9(1):36. Published 2021 Jan 11. https://doi.org/10.3390/vaccines9010036

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[v11] A. F Ogata et al, Circulating Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) Vaccine Antigen Detected in the Plasma of mRNA-1273 Vaccine Recipients, Clinical Infectious Diseases, 2021;, ciab465, https://doi.org/10.1093/cid/ciab465

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[v15] Rapid Response: Evidence does not justify mandatory vaccines – everyone should have the right to informed choice, BMJ 2021;375:n2957, (Published 03 December 2021). https://www.bmj.com/content/375/bmj.n2957/rr-1

Pharmacovigilance

[p1] https://digital.ahrq.gov/sites/default/files/docs/publication/r18hs017045-lazarus-final-report-2011.pdf

[p2] https://www.leem.org/sites/default/files/pharmacovigilance.PDF

[p3] Blumenthal KG, Robinson LB, Camargo CA, et al. Acute Allergic Reactions to mRNA COVID-19 Vaccines. JAMA. 2021;325(15):1562–1565. doi:10.1001/jama.2021.3976 https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2777417

[p4] T. Hashimoto et al, High anaphylaxis rates following vaccination with the Pfizer BNT162b2 mRNA vaccine against COVID-19 in Japanese healthcare workers: a secondary analysis of initial post-approval safety data, Journal of Travel Medicine, Volume 28, Issue 7, October 2021, taab090, https://doi.org/10.1093/jtm/taab090

Transmission chez l’enfant

[e1] Association between living with children and outcomes from covid-19: OpenSAFELY cohort study of 12 million adults in England, BMJ 2021; 372.  (Published 18 March 2021), https://doi.org/10.1136/bmj.n628 : Among 9334392adults aged 65 years and under, during wave 1, living with children was not associated with materially increased risks of recorded SARS-CoV-2 infection, covid-19 related hospital or intensive care admission, or death from covid-19. In wave 2, among adults aged 65 years and under living with children was associated with a very small increased risk, e.g., in the number of hospital admissions of 1-5 per 10000 people from 160 to between 161 and 165 (children aged 0-11) and with an increase of an increase of 2-6 per 10000 (children aged 12-18 years).

[e2] European Centre for Disease Prevention and Control, Questions and answers on COVID-19: Children aged 1 – 18 years and the role of school settings accessed on 10/01/2022, https://www.ecdc.europa.eu/en/covid-19/questions-answers/questions-answers-school-transmission : While the Delta variant and other identified SARS-CoV-2 variants of concern appear to be more transmissible in both children and adults than previous variants, children do not appear to be more likely to be infected with or transmit the Delta variant. In primary schools, the use of face masks is recommended for teachers and other adults when physical distancing cannot be guaranteed, but it is not recommended for students.

[e3] Covid-19 dans les écoles primaires : pas de transmission importante du virus entre enfants ou vers les enseignants | Institut Pasteur

[e4] https://www.theguardian.com/australia-news/2021/sep/08/the-delta-covid-variant-and-children-transmission-in-kids-is-low-and-only-2-hospitalised-report-finds

[e5] Open Schools, Covid-19, and Child and Teacher Morbidity in Sweden, N Engl J Med 2021; 384:669-671, DOI: 10.1056/NEJMc2026670

[e6] COVID-19 in schools and early childhood education and care services – the experience in NSW: 16 June to 31 July 2021 – National Centre for Immunisation Research and Surveillance (NCIRS), 8 septembre 2021: https://www.ncirs.org.au/sites/default/files/2021-09/NCIRS%20NSW%20Schools%20COVID_Summary_8%20September%2021_Final.pdf

[e7] Loske, J., Röhmel, J., Lukassen, S. et al. Pre-activated antiviral innate immunity in the upper airways controls early SARS-CoV-2 infection in children. Nat Biotechnol (2021). https://doi.org/10.1038/s41587-021-01037-9

[te8] Note de l’INSERM : Voici pourquoi les enfants font moins de formes grave de la Covid-19, https://www-futura–sciences-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.futura-sciences.com/alternative/amp/actualite/83130/ [e8] Exhaled aerosol increases with COVID-19 infection, age, and obesity, David A. Edwards, et al., Proceedings of the National Academy of Sciences Feb 2021, 118 (8) e2021830118; https://doi.org/10.1073/pnas.2021830118